Les implants dentaires doivent être posés dans des conditions d’asepsie rigoureuses. Tout le matériel est stérile ; le patient, l’assistante et le praticien portent des tuniques, des calots, des gants, des masques et des sur-chaussures stériles et à usage unique. Le site opératoire est propre et désinfecté. Une fois l’anesthésie locale réalisée, l’os est mis à nu et un pré-trou est réalisé à l’aide de différents forets, puis l’implant est inséré à l’aide de forces douces et bio-compatibles, jusqu’à obtenir une bonne stabilité. La gencive est alors refermée par-dessus l’implant afin de le protéger jusqu’à son intégration osseuse définitive. Différentes étapes opératoires peuvent alors intervenir pour remodeler la gencive, préparer le contour de la future dent et mettre en place les différents artifices prothétiques. La prise d’empreintes des arcades dentaires intervient alors pour élaborer la dent prothétique définitive en laboratoire.


La mise en place d‘implants dentaires ne peut se faire que sur des mâchoires saines et en l’absence de tartre, de maladies gingivales, osseuses ou dégénératives. Une consommation excessive d’alcool et de tabac compromet sérieusement l’intégration et la durée de vie de l’implant.
Certaines affections contre-indiquent la pose d’implants : diabète déséquilibré, séropositivité, maladie cardiaque récente, immunodépression…
la pose d’implant est généralement déconseillée chez la femme enceinte et totalement contre-indiquée sur zones irradiées dans le traitement de tumeurs.
L’entretien des implants dentaires est simple, et se fait à l’aide d’une brosse à dent et de dentifrice. L’accent est mis sur la jonction entre l’implant et la gencive, étant donné que c’est la seule zone sensible ; le risque est une maladie de l’os sous-jacent (péri-implantite). L’utilisation de brossettes inter-dentaires peut être conseillée si l’accès est possible (dents postérieures).