L’implant dentaire est un moyen thérapeutique utilisé pour reconstituer entièrement une dent manquante. Il est constitué d’une partie enfouie usinée, généralement une vis en titane, d’une couronne en céramique qui reconstitue la partie visible de la dent, et d’une partie intermédiaire qui relie les deux.


Il existe trois gros schémas d’utilisation des implants :

  • remplacement d’une dent unique manquante qui a été arrachée ou qui n’a jamais existé. C’est l’intérêt premier des implants : on n’a plus besoin de délabrer les dents adjacentes pour remplacer une dent manquante.
  • remplacement de plusieurs dents manquantes contiguës, comme pour un bridge dentaire conventionnel : deux implants sont utilisés pour remplacer trois ou quatre dents. On peut dans ce schéma réaliser un bridge complet de 14 dents avec 6 implants par exemple.
  • utilisation des implants dentaires pour renforcer la stabilité et le confort des prothèses amovibles, par des systèmes de clips ou de boutons-pressions.


Il existe autant de protocoles que de types d’implants. En effet, la forme et les conditions d’implantation varient énormément en fonction de l’emplacement du futur implant, de la quantité d’os disponible, de son rôle dans la mastication, de sa situation dans le sourire et bien entendu du diagnostic opérationnel. Généralement, il existe un temps de latence de trois mois entre la mise en place de la partie enfouie de l’implant et la pose de la couronne sus-jacente, mais de temps en temps, l’implant et la couronne sont posés consécutivement ; on parle dans ce cas de mise en charge immédiate.

L’étude de la forme et du volume osseux disponible pour la mise en place des implants dentaires nécessite le plus souvent la réalisation d’un examen tomodensitométrique (scanner) en plus de l’examen radiologique dentaire habituel.
Un guide radiologique peut être réalisé afin de mieux positionner les implants sur la base osseuse.